De ce que l’on perd et retrouve ailleurs

Dans ce recueil de poèmes, il est question des différentes sortes de perte que nous subissons dans la vie : perte de personnes et de lieux, par la mort et par l’adieu, perte d’objets auxquels on tenait, et la perte des certitudes qui en résulte. Le thème est d’abord développé dans Notre maison normande, qui parle de ce que l’on éprouve en quittant une maison après trente-cinq ans de vie, dont on devine la plénitude dans ces poèmes souvent lumineux. L’art de laisser nous fait comprendre le fait que, si la perte nous accompagne toujours, c’est qu’il y a quelque chose à y gagner, à condition d’accepter déplacements et métamorphoses.